Vous vous sous-estimez ? Avez-vous l’impression de ne pas mériter vos succès ? Peut-être souffrez vous du syndrome de l’imposteur.
Mais êtes vous une personne qui trompe par de fausses apparences, qui se fait passer pour quelqu’un d’autre? La définition du Larousse est à adapter et moduler car elle n’est pas tout à fait adaptée à la société d’aujourd’hui.
Le syndrome de l’imposteur dans notre société moderne
Les personnes qui souffrent du syndrome de l’imposteur, en majorité des femmes, expriment un doute sur leurs compétences, leurs réalisations personnelles. Elles ont l’impression de ne pas mériter leur place, dans leurs activités professionnelles.
Avant tout, elles vont attribuer leurs réussites non pas à elles-mêmes mais à des facteurs extérieurs, comme la chance ou leurs relations.
Le syndrome de l’imposteur nous porte à ressentir de nombreuses émotions négatives liées à l’incapacité et à l’insuffisance de bien faire …
Les principaux symptômes du syndrome de l’imposteur
- Un sentiment d’incapacité
- Ne pas croire en soi ni dans ce que l’on a fait ou déjà achevé
- Une faible estime de soi
- Un manque de confiance
- les distorsions cognitives (schémas de pensées exagérés)
- L’impression de duper les autres
Malgré tout, il est naturel, et même sain, de douter de soi dans certaines occasions. Néanmoins, cela peut devenir problématique si le doute est présent en continu et pour la moindre des activités ou décisions.
En fait, les répercussions le plus souvent citées sont l’épuisement, les troubles anxieux, le stress ou la dépression
Pourquoi les femmes sont elles plus touchées par le syndrome de l’imposteur?
De multiples causes sociales font que les femmes sont beaucoup plus touchées que les hommes par ce fameux syndrome de l’imposteur.
Elles subissent une forme de pression quotidienne pour être «parfaites» sur tous les plans.
Par exemple, on attend souvent des femmes qu’elles aient des enfants, qu’elles soient des mères exemplaires.
Aussi, qu’elles soient de parfaites « maîtresses de maison », que tout soit propre et ordonné.
Qu’elles soient des « wonder women » au travail et qu’elle gère leur carrière d’une main de maître.
Sans oublier les différentes sources de pression médiatiques pour rester belles et minces!
Heureusement, le syndrome de l’imposteur n’est pas une fatalité, et il est possible de le surmonter avec le temps, et quelques conseils pratiques !
Comment faire face au syndrome de l’imposteur?
Ecrire toutes ses réussites et les valoriser. Ceci vous permettra de prendre du recul afin de mieux visualiser vos succès et dissiper votre peur irrationnelle de ne pas être au niveau. Aussi, célébrez-les!
Lister ses tâches quotidiennes afin d’éviter d’en faire trop. Lister ses tâches en les hiérarchisant par ordre de priorité et en établissant pour chacun des critères de réussite permettant de considérer la tâche comme terminée
Anticiper la réussite plutôt que l’échec (comme voir le verre plutôt à moitié plein qu’à moitié vide). La pensée positive est bien moins anxiogène !
Relativiser, rappelez-vous que la perfection n’existe pas!
Ne pas se comparer aux autres, surtout à vos collègues qui comptabilisent plus d’années d’expérience que vous. Néanmoins, vous pourrez vous en inspirer si vous souhaitez monter en compétence et atteindre leur niveau d’expertise.
L’Echelle de Clance
Le syndrome de l’imposteur, a été introduit en 1978 par les psychologues américaines Pauline Rose Clance et Suzanne Imes.
Le Test de l’Imposteur (ou l’Echelle de Clance) a été développé pour évaluer ce phénomène, pour aider les personnes à déterminer si elles ont ou non des caractéristiques du syndrome de l’imposteur et, si c’est le cas, à quel point elles en souffrent.
À lire pour aller plus loin : « Se libérer du syndrome de l’imposteur, cessez de vous déprécier pour être enfin vous-même« , Kevin Chassangre et Stacey Callahan, Dunod.
Si le domaine du développement personnel vous intéresse, n’hésitez pas à consulter les autres articles déjà parus sur le blog.